jeudi 3 septembre 2009

ARRETEZ CHARAL

ATTENTION IMAGES INSOUTENABLES

à tous ceux qui consomment encore de la viande... le 28 août dernier, L214 a publié des images tournées en caméra cachée dans l'abattoir Charal de Metz. L214 y dénonçait des infractions à la réglementation entraînant des souffrances supplémentaires pour les animaux abattus.
Une plainte a été déposée contre Charal par l’association L214. C’est au Tribunal de Metz que la plainte aurait été déposée le 1er septembre 2009 contre Charal, le n°1 français de la viande.

La vidéo diffusée actuellement sur le web a été tournée en caméra cachée par un enquêteur de l’association. La vidéo montre la manière dont les bovins sont abattus dans l’abattoir Charal de Metz. Pour l’association, que ce soit en abattage rituel ou non, le non respect de la réglementation en vigueur entraîne des morts insoutenables : des bovins (vaches, boeufs) suspendus par une patte à la chaîne d’abattage s’agitent désespérément pendant de longues minutes avant de rendre leur dernier souffle.

Le site internet de l’association explique les 2 manières d’abattre les bovins et ce qui pose problème par rapport aux images de la vidéo :

“Pour l’abattage standard, les bovins sont étourdis puis suspendus à la chaîne d’abattage, mais au lieu d’être immédiatement égorgés comme l’exige la réglementation, l’employé chargé des mises à mort accumule du retard ce qui entraîne une reprise de conscience des animaux avant leur égorgement. Concernant l’abattage rituel (sans étourdissement préalable à l’égorgement), la vitesse de la chaîne d’abattage est inchangée par rapport à l’abattage standard (entre 50 et 60 bovins à l’heure). Cette cadence ne permet pas d’attendre le temps nécessaire à une saignée complète dans le tonneau à contention (entre 20 et 30 bovins à l’heure). Pourtant la réglementation exige que « l’immobilisation [soit] maintenue pendant la saignée. » Comme le montre clairement les images, ces deux principales violations entraînent une mort des bovins en toute conscience, suspendus par une patte à la chaîne d’abattage. L’enquêteur a pu constater que ces infractions étaient répétées et quotidiennes.

En 1976 les animaux sont pour la première fois explicitement désignés comme "êtres sensibles" dans la loi française. C'est l'art. L.214-1 du Code rural. Les implications éthiques de la sentience animale sont considérables. Pour l'heure, elles n'ont été sérieusement prises en compte ni dans les pratiques ni dans le droit.

Un seul mot d'ordre : ARRETEZ DE CONSOMMER CHARAL !!!

http://www.l214.com/


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