vendredi 30 janvier 2009

dans le Charlie Hebdo du 21 janvier 2009 (p.14)

Viande halal et casher : vous en mangez tous !

Depuis plusieurs années, l’OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs) observe et dénonce en vain la généralisation des abattages rituels pratiqués au sein des abattoirs français. Ces abattages sont réalisés le plus souvent dans des conditions qui violent gravement les règles nationales et européennes de protection animale et qui portent atteinte à la liberté de conscience et de religion de nos concitoyens. En effet, la viande issue de l’abattage religieux passe couramment dans le circuit traditionnel, c’est-à-dire que les animaux abattus sans étourdissement sont également vendus dans les rayons classiques des supermarchés, dans les boucheries et sont servis dans les cantines. Les Français, quelle que soit leur religion ou non-religion (on oublie trop souvent les athées…), mangent donc la viande d’animaux non étourdis sans même le savoir. C’est bien sûr totalement illégal. La moindre des décences, pour ces 3 millions d’animaux (mammifères, oiseaux) consommés chaque jour en France — soit plus de 1 milliard par an…—, est qu’ils soient tués sans souffrance et sans stress. On est loin, très très loin de la réalité.

Abattage rituel : les chiffres

Sur 225 établissements d’abattage (sur un total de 320 établissements agréés par les services vétérinaires), 118 ont déclaré pratiquer l’abattage rituel (israélite et musulman) dans des proportions importantes. 28 % des gros bovins sont abattus rituellement — dont 89 % sans étourdissement préalable —, 43 % des veaux (dont 93 % sans étourdissement préalable), 62 % des ovins et caprins — dont 88 % sans étourdissement préalable (enquête OABA, 2006 et 2007). Dr Jean-Pierre Kieffer, vétérinaire, président de l’OABA : « Les boucheries musulmanes achètent les boyaux, très utilisés en cuisine orientale, sous l’appellation halal et l’essentiel des carcasses rejoint le circuit classique. Pour la viande casher, les parties arrière de la carcasse sont déclarées impropres à la consommation pour les israélites et donc remises systématiquement dans le circuit classique, toujours à l’insu du consommateur. De plus, après un examen rigoureux par le sacrificateur israélite, toute la carcasse peut être refusée. La probabilité de consommer de la viande d’animaux abattus selon un rite religieux est donc très importante. Les consommateurs, sensibles à la protection des animaux et soucieux de la traçabilité des produits d’origine animale, ont de quoi être scandalisés, d’autant que nos dirigeants, qui défendent les valeurs d’un État laïque, sont bien indulgents devant ces dérives… »

• OABA, 10, place Léon-Blum, 75011 Paris. Tél. : 01 43 79 46 46, http://www.oaba.fr, adhésion : libre.

Dégagée !

Je regrette le départ, pardon, l’éjection de Nathalie Kosciusko-Morizet, probablement pas suffisamment conforme au modèle UMP, du secrétariat d’État à l’Écologie. Elle avait eu, entre autres, le courage politique de signer, sous la XIIe législature, la proposition de loi déposée par Muriel Marland-Militello, députée des Alpes-Maritimes, pour l’abolition de la corrida, et on lui doit tout récemment (2 décembre) le déclassement de la martre et de la belette de la liste des animaux prétendument « nuisibles ».

Luce Lapin

lundi 26 janvier 2009

"La réalité est beaucoup plus vaste que ce que nous sommes capables d'appréhender. Parfois, nous ne pouvons éclaircir une chose qu'en la confrontant à ce que nous ne savons pas. Et parfois les questions que nous nous posons nous conduisent à des expériences beaucoup plus anciennes, qui n'appartiennent pas uniquement à notre culture, ici et maintenant. C'est comme si une connaissance qui nous appartient depuis toujours, revenait à nous, mais dont nous ne sommes plus conscients, ni même contemporains. Elle nous rappelle quelque chose qui nous est commun, à tous. C'est cela qui nous donne force et espoir. Les questions ne s'arrêtent jamais, pas plus que la recherche. Il y a là quelque chose d'infini..."

Pina Bausch

dimanche 25 janvier 2009



Indignation des Tibétains devant la déclaration chinoise de déclarer le 28 mars "journée de l’émancipation des serfs"

Le gouvernement local de la "Région autonome du Tibet" a décidé d’instaurer une journée annuelle de "l’Emancipation des serfs" correspondant à la répression par l’armée chinoise de l’insurrection antichinoise de 1959 dans la région, a annoncé le 19 janvier 2009 l’agence officielle Chine Nouvelle (Xinhua).
Le Parlement local a approuvé le projet que soit "célébrée le 28 mars la libération, il y a 50 ans, d’environ un million de serfs" représentant alors quelque 90% de la population tibétaine, a précisé l’agence qui ajoute "Les serfs d’autrefois sont devenus les ’maîtres’ du nouveau Tibet socialiste" (sic !).

L’annonce a soulevé l’indignation des Tibétains exilés à Dharamsala, pour lesquels le 28 mars est synonyme de l’instauration de la férule chinoise sur le Tibet.
En 1959, le gouvernement chinois, dont les troupes avaient (selon elles) "libéré" le Tibet huit ans plus tôt, avait fait face à une rébellion des Tibétains, fidèles au Dalaï Lama, qui avait éclaté le 10 mars. [1]
Après l’avoir écrasée, Pékin avait annoncé le 28 mars 1959 la dissolution du gouvernement local et l’instauration d’un comité provisoire devant préparer l’établissement de la "Région autonome du Tibet", sous contrôle du parti communiste au pouvoir en Chine.
La répression par l’armée chinoise de l’insurrection a fait quelque 87 000 morts entre mars et octobre 1959 [2].
La Chine soutient que son intervention dans la région himalayenne a permis de mettre un terme à la théocratie bouddhiste qui y régnait et libérer ainsi un peuple maintenu en servage par 10% de la population.

Le Dalaï Lama qui a fui la région en 1959, et ses partisans, dénoncent cependant l’oppression politique et religieuse que la Chine exerce sur la région.
La Chine "veut célébrer le jour de ’l’émancipation’ (le 28 mars), mais ce jour est celui de la répression des Tibétains par les Chinois", s’est insurgé Sonam Norbu Dagpo, secrétaire du Département des relations internationales du Gouvernement tibétain en exil.
"Si les Tibétains étaient vraiment des esclaves, pourquoi leurs descendants comme moi se battent-ils pour la liberté ? Nous ne voudrions jamais réinstaurer le vieux système, s’il avait été ainsi", a déclaré le responsable.

Au printemps 2008, des manifestations pacifiques ont eu lieu dans le "grand Tibet, couvrant la "région autonome" et certaines zones des provinces voisines, pour commémorer le 49ème anniversaire du soulèvement.
Ces manifestations ont cependant dégénéré en émeutes le 14 mars à Lhassa, avant que les violences ne se répandent aux régions alentours.
La répression en 2008 a fait, selon les exilés, environ 200 morts et 1 000 blessés, alors que Pékin a de son côté accusé les émeutiers d’avoir tué 21 personnes.

Source : AFP 19 janvier 2008

mercredi 21 janvier 2009

Maison de la culture du Japon à Paris

Exposition : l’harmonie au quotidien - Design japonais d’aujourd’hui
c'est jusqu'au samedi 31 janvier 2009
Salle d’exposition (niveau 2)
Horaires du mardi au samedi de 12h à 19h / Nocturne le jeudi jusqu’à 20h
Fermé les jours fériés / Fermeture annuelle du 21 décembre au 5 janvier inclus
Prix d’entrée 6 € / Tarif réduit 4 € / Gratuit pour les adhérents MCJP, les enfants de moins de 12 ans
Visite de groupe sur réservation uniquement (avec ou sans conférencier)
Organisation Fondation du Japon, Maison de la culture du Japon à Paris, Association pour la MCJP

et jusqu'au mois de mars 2009 découvrez tous les samedis une programmation de cinéma japonais contemporain, tous les détails sur le site : http://www.mcjp.asso.fr/

lundi 19 janvier 2009

concert de piano le samedi 24 JANVIER 2009 avec Hisako HIRATA et Tomohiro HATTA à 15h à l'Espace HATTORI

CONCERT DE PIANO - samedi 24 JANVIER 2009 à 15h -
Hisako HIRATA et Tomohiro HATTA
"Musique de feu" : RAVEL, SCRIABINE, LISZT, CHOPIN
Tarif : 12 euros / Tarif réduit : 10 euros
Réservation obligatoire : 01 43 48 83 64 ou reservations@ccfj-paris.org
Espace Hattori
CENTRE CULTUREL FRANCO-JAPONAIS
8 passage Turquetil 75011 PARIS
Tel : 01 43 48 83 64
METRO : NATION

dimanche 18 janvier 2009

Enseignements du Bouddha

Selon le Bouddha, la condition humaine est suprême. L’homme est son propre maître et il n’existe pas d’être, ni de puissance plus élevée qui régirait sa destinée.

Par son effort personnel et par son intelligence, l’homme a le pouvoir de se libérer de toute servitude. L’émancipation de chacun dépend de sa propre compréhension de la vérité ou de son malheur. Mais celui qui saura découvrir par lui-même la vraie nature des liens qui coordonnent l’enchaînement infini des causes et des effets aura brisé le cercle infernal et parviendra à la délivrance.

La question est souvent posée en Occident, de la place du bouddhisme dans les traditions spirituelles de l’humanité, et même de savoir s’il est vraiment une religion, ou plutôt une philosophie. Le tout est de s’entendre sur le sens des mots.

Si on le compare aux trois religions monothéistes issues d’Abraham, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, en général seules connues des Occidentaux, la réponse est qu’il diffère fortement et n’appartient évidemment pas à la même catégorie.

Le fait majeur est que le bouddhisme ne retient pas l’existence d’un Dieu personnel et créateur du monde, en considérant que cette question est dépourvue d’utilité immédiate dans l’esprit de sa voie qui est de parvenir à la libération, le nirvana (c’est-à-dire la fin de la souffrance pour soi même et pour autrui). Il existe d’autres traditions non-théistes, ce qui ne veut pas dire athée : au premier rang, le Taoïsme, le monothéisme n’étant pas un modèle exclusif. Si d’autre part, on entend étymologiquement par religion ce qui relie, horizontalement dans l’espace et le temps, les hommes entre eux et à leurs ancêtres, et verticalement à leur principe transcendant et intemporel ou encore à leur propre nature intérieure, alors le bouddhisme est une religion. Si l’on entend par philosophie le sens originel d’amour de la sagesse que lui donnait Pythagore, ce qualificatif est encore mieux adapté au bouddhisme pour le définir. D’une façon générale, le bouddhisme est dépourvu de cosmologie, de lien avec une structure sociale, un régime matrimonial, un type particulier de civilisation. Il met l’accent sur une sagesse, une morale et des techniques méditatives qui permettent la libération complète de la souffrance, le nirvana.

Comme le Christianisme, il s’est révélé potentiellement adaptable à toutes sortes de sociétés et de peuples. Un autre facteur de ressemblance est apporté par l’importance vitale de l’ordre monastique dans ces deux religions.

Si l’on fait dialoguer des contemplatifs de diverses religions, on voit très vite qu’il existe entre eux une connivence très profonde au niveau de leur expérience intérieure et une attitude commune qui est humble et pleine d’amour. Chacun par contre expliquera ce qui lui vient de sa propre religion.

Enfin, il existe certaines similitudes entre Jésus et le Bouddha. Leurs voies sont historiquement datées ; ce sont des hommes véritables, considérés comme des modèles à suivre pour atteindre le salut ou la libération. Jésus se définit comme le chemin, le Bouddha celui qui montre le chemin (...)

mercredi 14 janvier 2009



They pull our strings
The animals
They blind, they breed the hate
Under their wing
We’re [scientist-?]
We swallow what they think

For all you lonely boys
I will be president
In all you sons of men
I can be accident

Most fall in line
They do the dance
And salute the safest thing
Bought with their lives
Cry and socialize
And throw all the beauty away

Paroles President Iamx

mercredi 7 janvier 2009

La paix n'est qu'une forme, un aspect de la guerre : la guerre n'est qu'une forme, un aspect de la paix : et ce qui lutte aujourd'hui est le commencement de la réconciliation de demain (...)

Je veux faire l'amour avec Vous ... arabesque

mardi 6 janvier 2009



Du jeudi 8 janvier au mercredi 29 avril 2009 à Bercy Village Paris XII

Quand le regard d’un photographe croise l’engagement de la première organisation de protection de la nature, cela donne une exposition en hommage à la biodiversité, un hymne à la vie sauvage…

Il suffisait d’un prix, celui de la catégorie Biodiversité-WWF France remis lors du 1er Festival de l’Image Environnementale à Paris, pour que naisse le projet d’une collaboration entre le photographe Laurent BAHEUX et le WWF-France. Touché par la beauté et la sensibilité des images en noir et blanc de l’artiste, le Directeur Général du WWF France, Serge ORRU, prolonge l’aventure avec le lauréat dans une exposition grand public au cœur des passages du cours Saint-Emilion à Bercy Village (Paris 12e).

dimanche 4 janvier 2009

De la matière friable que peut-on retenir ? Rien, si ce n'est la beauté. Aussi doivent nous suffire les fleurs des cerisiers et les chrysanthèmes et la pleine lune (...)

Czeslaw Milosz

jeudi 1 janvier 2009

2009

... en souhaitant une prompte liberté pour le Tibet, l’année 2008 ayant été particulièrement éprouvante au Tibet (...)