samedi 30 août 2008

dimanche 24 août 2008


« Si je suis comme une pierre qui tombe, j’ai aussi la certitude de la pierre. Je m’enfonce dans tous mes actes sans qu’il y ait place pour la fatigue et pour le doute. Je veux, et mes forces me suivent.

Il me paraissait juste de travailler la nuit, moins de dormir le jour. Assez dormi. Les grandes vacances ont duré trop longtemps.

Le jour, je portais maintenant des paquets à bicyclette pour un libraire à raison de cinq francs par course.

Tandis que je poussais la machine, les yeux fixés sur les rayons de la roue, par les longues avenues où il se passe rien, je ne rêvais pas, je n’espérais pas : je voulais. Je roulais, je roulais vers le but. »


Luc Dietrich - "L’Apprentissage de la ville"

samedi 16 août 2008

Définition du Vampire sur Wikipédia

Le vampire est une créature chimérique non-morte et non-vivante qui, suivant divers folklores et superstitions populaires, sort du tombeau pour sucer le sang des vivants afin d'en tirer la force vitale. La légende des vampires puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et l'on retrouve des êtres légendaires dotés de caractéristiques des vampires dans toutes sortes de cultures à travers le monde.

Le vampire fut popularisé au début du XVIIIe siècle et émergea plus spécifiquement en Europe orientale, particulièrement dans les Balkans. Dans ces traditions folkloriques, les vampires étaient dépeints comme des revenants en linceul qui, visitant leur aimée, causaient mort et désolation dans le voisinage. À la même époque, le bénédictin français Augustin Calmet, le décrit comme un « revenant en corps », se distinguant ainsi des revenants immatériels (fantômes ou esprits).

Le personnage plus charismatique et sophistiqué du vampire des fictions modernes est apparu avec la publication en 1819 du livre The Vampyre de John Polidori dont le héros mort-vivant fut inspiré par Lord Byron dont Polidori était le médecin personnel. Le livre remporta un grand succès mais c'est l'ouvrage que Bram Stoker écrivit en 1897, Dracula, qui reste la quintessence du genre, établissant une image du vampire toujours populaire de nos jours dans les ouvrages de fiction, même s'il est assez éloigné de ses ancêtres folkloriques dont il ne conserve que peu des spécificités originelles.

samedi 9 août 2008



Se termine ce 11 août 2008 l'exposition "Les Traces du Sacré" au centre Pompidou, à Paris ...(...)

J'ai trouvé cette expo très riche, entre croyances, spiritisme, blasphème ; tout un tas de thèmes rarement coordonnés de manière artistique se côtoient à Beaubourg...(...)

Mais je crois que si je ne devais retenir qu'une chose, et c'est de loin celle qui m'a le plus impressionné, ce serait Mary Wigman et son solo "La danse de la sorcière" (Hexentanz)

Mary Wigman est une danseuse allemande 1886-1973. Elle étudie tout d'abord chez Emile Jacques-Dalcroze mais ressent sa méthode comme un carcan qui étouffe l'inspiration. Elle partira alors travailler auprès de Rudolf Laban jusqu'en 1919, puis ouvre à Dresde une école pour enseigner sa technique de danse libre. Très marquée par la montée du nazisme, elle inscrit son art dans un expressionnisme violent. Elle réduit l'orchestre à la percussion et cherche l'expression tragique du sentiment. "L'oeuvre doit être le résultat d'un processus organique." ...(...)