dimanche 30 décembre 2007

Je ne vois pas pourquoi on ferait un travail de deuil. On ne se console pas de la mort de quelqu'un qu'on aime ...(...)

Michel Houellebecq

mercredi 19 décembre 2007

Les apparences plus que les réalités gouvernent le monde ; il est donc aussi important de connaître les choses en apparence que de les connaître réellement... (...) ne croyez pas tout ce qu'on vous dit, et tout ce que vous voyez ...

dimanche 16 décembre 2007


Il y a parfois, au détours de quelque CD, des musiques qui se distinguent, et qui nous offrent des moments d'enchantement ...

La bande originale du "Labyrinthe de Pan" en fait partie ...

Je dois avouer que je l'écoute en boucle ...

mardi 11 décembre 2007

Agenouille-toi
Je t'offre des mots d'amour douloureux
Dis-moi que tu m'aimes
Même si c'est un crime ...(...)
Rozen Maiden

dimanche 9 décembre 2007

L'amour est un état de fait qu'il n'est pas toujours évident d'aborder... je crois aimer mais je ne me sens pas toujours à la hauteur... d'ailleurs qu'elle est la bonne hauteur ?... J'aime alors je fais du mal... je fais du mal et j'aime encore plus... je souffre et je m'abandonne à la fois... tout se confond avec tant d'aisance que s'en est effrayant... l'amour m'est essentiel mais tellement effroyable !!!

vendredi 23 novembre 2007

lundi 19 novembre 2007

"On voit plus avec des yeux japonais, on ressent la couleur autrement ..."

Vincent Van Gogh

mercredi 14 novembre 2007

Tu as toujours cet air étrange, quand tu dis que je suis ton ange, ton gardien, dans cette chienne d'existence, chienne de vie, que tu me ressens comme un double, que je suis ton fauteur de trouble, que tous les autres sont vraiment trop cons et vraiment pourris, qu'au milieu des châteaux de sable, je reste ton élément stable et qu'avec moi, tu voudrais bien niquer la vie, mais qu'si tu flirtes avec les cimes, tu entrevois aussi l'abîme et qu'ça te fait très, très peur, mais aussi, très envie...(...)

"Cet air étrange" - Etienne Daho

mardi 6 novembre 2007

- Tu n'croyais tout de même pas que ce serait si facile ?
- Pendant une seconde, si, j'dois dire que j'y ai cru...

Dialogue extrait du film "Kill Bill"

vendredi 26 octobre 2007

Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres...

Marcel Proust
Extrait de "A la recherche du temps perdu"

vendredi 19 octobre 2007

Oiseaux de Brume Oiseaux de Lune

Le Monde enchanteur de Uemura Atsushi

du 23 octobre au 22 décembre 2007

Mitsukoshi-Etoile

3 rue de Tilsitt - 75008 Paris

Tel : 01.44.09.11.11

Ouvert tous les jours de 10h à 18h

(sauf le dimanche et les jours fériés)

jeudi 18 octobre 2007

Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire ...(...)

Ernesto Che Guevara

dimanche 7 octobre 2007

Il faut savoir que les gens qui ont des pouvoirs différents, ont également des chagrins différents des autres ...(...)

vendredi 28 septembre 2007

Ca n'arrive presque jamais. Quelquefois, on se croise, et aucun des deux ne devine que l'autre fait partie de ceux qui savent. C'est moche. Ca m'est arrivé souvent. Mais on est si peu nombreux ...(...)

dimanche 23 septembre 2007







Le mime français Marcel Marceau est mort hier, samedi 22 septembre, à l'âge de 84 ans ...

mardi 18 septembre 2007

Certains trucs, on veut simplement les garder pour soi. Pas parce qu'ils sont pas bien, seulement parce qu'on veut que ça reste secret.
Il y a deux ou trois choses que je ne voudrais pas que vous sachiez, même vous ...

samedi 1 septembre 2007







Toutes les images sont des mensonges, l'absence d'image est aussi mensonge...


Bouddha

dimanche 26 août 2007

Le questionnaire de Proust


- Le principal trait de mon caractère ?
la lucidité

- La qualité que je désire chez un homme ?
de la douceur

- La qualité que je préfère chez une femme ?
son intelligence

- Ce que j'apprécie le plus chez mes amis ?
leur distance …

- Mon principal défaut ?
capricieux …

- Mon occupation préférée ?
me contempler …

- Mon rêve de bonheur ?
ce qui est et ce qui sera toujours pour moi en terme de bonheur, c’est l’amour…

- Quel serait mon plus grand malheur ?
de perdre l’être aimé…

- Ce que je voudrais être ?
le lapin d’Alice au pays des merveilles…

- Le pays où je désirerais vivre ?
là où vit le lapin…

- La couleur que je préfère ?
le noir

- La fleur que j'aime ?
le lys

- L'oiseau que je préfère ?
le phénix, parce qu’il peut renaître de ses cendres

- Mes auteurs favoris ?
John Kennedy Toole, Rachilde, Boris Vian, Kafka

- Mes héros favoris dans la fiction ?
j’adore Jean-Batiste Grenouille dans « Le Parfum » de Süskind - le narrateur sans nom (Ikea Boy) du film « Fight Club » - Epiphane Otos dans « Attentat » d’Amélie Nothomb - et j’aime beaucoup Néo dans le film « Matrix », surtout dans la scène où il doit choisir entre sauver sa bien-aimée et sauver le monde, et il laisse tomber le monde… (…)

- Mes héroïnes favorites dans la fiction ?
Scarlett O'Hara dans « Autant en emporte le vent »

- Mes compositeurs préférés ?
Michael Nyman, Wim Mertens, et Zbigniew Preisner parce qu’il a composé la bande originale du film « La double vie de Véronique »

- Mes peintres favoris ?
Edward Burn-Jones, Gustave Moreau (...)

- Mes héros dans la vie réelle ?
pour moi dans la vie réelle il n’y a pas de héros, les héros ne peuvent exister que dans la fiction…

- Ce que je déteste par-dessus tout ?
l’intolérance et la cruauté…

- Le don de la nature que je voudrais avoir ?
voler… comme Peter Pan

- Comment j'aimerais mourir ?
pas trop vieux…

- État présent de mon esprit ?
plutôt pas mal…

- Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence ?
j’avoue que j’accorde mon indulgence un peu trop facilement…

- Ma devise ?
tout ce qui ne me tue pas me rendra plus fort

jeudi 23 août 2007


Exposition Henner
du 26 juin 2007 au 13 janvier 2008
Musée de la Vie romantique
Hôtel Scheffer-Renan
16 rue Chaptal - 75009 Paris
Ouvert tous les jours, de 10h à 18h
sauf les lundis et jours fériés

mardi 21 août 2007

"J'essaie de raconter mon histoire, mais je ne peux pas, je n'en ai pas le courage, elle me fait trop mal. Alors j'embellis tout ..."
Agota Kristof
extrait de La Trilogie des Jumeaux

dimanche 19 août 2007



L'ange violoncelle ...(...)

C'est une photo que j'ai imaginé et travaillé directement en me reliant à mon histoire d'amour...

Cette photo symbolise tant de chose pour moi...

Il me serait difficile d'en dire d'avantage sur ce blog ...(...)

vendredi 17 août 2007

"Ce printemps dans ma cabane
Absolument rien,
Absolument tout."
Haïku de Kobayashi Issa

jeudi 9 août 2007

"Il me semble qu'un homme est bien fou de vouloir qu'un autre le comprenne ..."

Yasushi Inoué

mercredi 8 août 2007



C'est aujourd'hui que sort dans le commerce le 10ème coffret DVD de la série d'animation japonaise "Naruto"

Découvrez un autoportrait (dans mon appartement) dédié à cette série que j'adore ...

http://kolya.chez-alice.fr/

mardi 7 août 2007

Une nuit pleine de cauchemards... à 5h50 j'avais les yeux grands ouverts... toute la nuit j'ai rêvé qu'on me découpait en morceaux... je suis dans un drole d'état ce matin...

lundi 6 août 2007



Je voudrais glisser quelques mots sur l'un de mes livres de chevet et son auteur : La Conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole : depuis 20 ans déjà La Conjuration des imbéciles bénéficie d’une remarquable reconnaissance tant critique que populaire. John Kennedy Toole, pourtant, était persuadé de n’être qu’un écrivain médiocre et sans intérêt puisque aucun éditeur ne daignait le publier : il se suicide à l’âge de 32 ans, en 1969 et c’est sa mère qui, onze ans plus tard, se bat pour faire reconnaître le talent de son fils. Et elle y réussit fort bien puisque le roman reçoit le prix Pulitzer en 1981, un an après sa parution aux Etats-Unis. La Conjuration des imbéciles est aujourd’hui considérée comme une œuvre majeure de la littérature américaine contemporaine...(...)

Ignatius J. Reilly est un être profondément méchant, qui n'aime personne. Il critique tout : les homosexuels, les vieux, les pauvres, les noirs, les bourgeois, les hétérosexuels... à chaque fois sa liste s'allonge. Et pourtant il est très attachant, parce qu'il est profondément ridicule, et en complet décalage avec la société qui l'entoure...

samedi 4 août 2007

Après plusieurs jours, je trouve l’expérience du blog très séduisante. Bien sûr un blog se veut à l’image de son propriétaire, et c’est un "instrument" que je souhaite utiliser pour exprimer mes émotions au quotidien, souligner mes goûts, et proposer mon approche créative sous un autre angle…(…)

http://kolya.chez-alice.fr/

vendredi 3 août 2007

mardi 31 juillet 2007

Ingmar Bergman s'est éteint hier, paisiblement, dans sa maison de la petite île de Farö, en mer Baltique ...(...)

(...)... et je ne peux dissimuler ma peine... A chaque fois que j'ai vu un film de Bergman, j'ai appris quelque chose ...


C'était l'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma, auteur d'une oeuvre marquée par l'exploration de l'âme humaine, l'introspection psychologique et l'angoisse de la mort...


Voici quelques mots extraits de "Conversation avec Bergman" (publié à la petite bibliothèque des cahiers du cinéma) :


"Lorsqu'on est un artiste, qu'on crée des films, il est très important de ne pas être conséquent. Il faut être inconséquent. Si vous êtes conséquent, la beauté vous échappe, elle disparaît de votre oeuvre. Au point de vue des émotions, vous devez être cohérent. C'est interdit de ne pas l'être, mais si vous avez confiance en vos propres émotions, si vous croyez en votre imagination créative, vous pouvez être complètement inconséquent. Cela ne fait rien. Parce que vous avez le pouvoir de saisir les conséquences de vos émotions. Pour toujours..."

lundi 30 juillet 2007

La médiocrité des hommes m’épuise… je ne sais pas faire face… il est déjà tellement compliqué de faire face à sa propre médiocrité… alors celle des autres…

samedi 28 juillet 2007

Je voudrais de nouveau citer Luc Dietrich :

" Je suis ce que je suis. Je le sais et j'en souffre mais d'une belle souffrance exaltante et purificatrice qui me lave de mes souillures et me donne une force inusitée et efficace. Je sais d'expérience que tout recommencera toujours, alors j'aurai toujours cette souffrance à vaincre en moi... "

vendredi 27 juillet 2007

J’ai fait un rêve…(…) :

Je vole sur le dos d’un cheval ailé dans un ciel obscur. Nous atterrissons dans un cimetière, les pierres tombales sont éparpillées tel le vieux cimetière juif de Prague. Je descends de cheval. Une petite fille tout de blanc vêtu arrive au loin, une torche enflammée à la main. Devant chaque tombe il y a une bougie, la petite fille allume une à une les bougies à l’aide de sa torche. Je regarde la scène avec étonnement. La petite fille m’aperçoit et me demande de partir sur le champ, elle a l’air paniqué. Je lui demande pourquoi je devrais partir, mais elle ne cesse de me dire de fuir au plus vite et ne me donne aucune explication. Tout à coup le sol se met à trembler. La petite fille grimpe sur le cheval et s’envole dans le ciel obscur. Une ombre s’approche de moi. Je commence à avoir peur. L’ombre se transforme en un grand homme tout de noir vêtu. Il m’enlace et se penche sur mon cou. Je sens une morsure chaude et agréable. L’homme se penche ensuite à mon oreille et me dit :
« à présent tu es à moi pour l’éternité… »

jeudi 26 juillet 2007


Pierre & Gilles, double je

Exposition au jeu de paume

du 26 juin au 23 septembre 2007

mercredi 25 juillet 2007

La douleur physique est une chose effroyable … on se sent démuni, on se sent diminué, on se sent prisonnier d’un corps qui décide à la place de l’esprit … la douleur morale me semble plus cuisante, source de renaissance, source de créativité … je n’ai aucune envie de créer autour de la douleur physique … (…)

lundi 23 juillet 2007

UN PEU DE LUC DIETRICH :

"Que suis-je venu faire dans cette chambre ? Les potiches, les livres, les idoles, toutes ces choses choisies, amassées, chéries, leur nombre, l'ordre où je les ai déposées m'étouffent, et le rideau des marronniers, et l'épaisseur de la nuit d'été qui m'enferme. Que suis-je venu faire dans cette chambre ? Qu'y a-t-il entre tout cela et moi ? Il y a que c'est moi qui l'ai faite, cette chambre, et ce n'est pas au hasard que je tenais à la présence de tous ces objets ; c'était pour me cacher le grand vide qui est derrière tout objet, et maintenant, m'accrochant à eux, je tombe dans ce vide. Et que suis-je venu faire dans ce monde si tous mes mots, mes gestes, mes actes et leur précipitation même, ne peuvent me défendre du grand vide ? Suis-je ballotté par une volonté extérieure à la mienne, pris par le va-et-vient continu, nécessaire et inutile du monde, par tous les désordres que l'espace charrie ? A quoi bon chercher un sens à ce qui roule dans sa loi comme les mouvements multiples de la mer ? A quoi bon penser le vide ? Ce n'est pas en pensant le vide qu'on l'emplit. Cette pensée, à la fois prisonnière de mes sens et prison d'une agonie, n'est qu'une chute perpétuelle dans le vide, et c'est pourquoi j'ai horreur de penser. C'est lui, le réveil, lui, qui m'a pris dans son bruit familier au fil des pensées dont j'ai horreur, lui que je découvre au milieu des idoles où il n'a rien à faire. Il revient du wagon où je l'avais oublié, il revient du fond de l'enfance qu'il me rappelle. Il me rappelle le temps où le temps avait un sens, où les heures étaient des grains de poussière, des gouttes de pluie, des graines qui levaient, où les jours tombaient comme des fruits dans la mémoires, où les semaines se nouaient l'une à l'autre à l'aide du dimanche, où les saisons poussaient, où les grands cercles de l'année se refermaient comme au secret de l'arbre..."

"Extrait du livre L'Apprentissage de la ville "