mardi 25 décembre 2012

Do not awaken from your dreams, it's too soon (...) 

Duane Michals

lundi 17 décembre 2012

COMMENT LES AILES SONT ATTACHÉES AU DOS DES ANGES


Ce film d'animation nous présente un personnage obsédé par le désir de tout analyser et de tout contrôler. Il veut expliquer l'inexplicable. C'est ainsi qu'il invente machines et appareils qui enregistrent le plus petit battement des créatures ailées qu'il collectionne. Dans ce monde où l'émotion est absente, réussira-t-il à transcender ses peurs et ses obsessions? Un film sans paroles de Craig Welch.

dimanche 2 décembre 2012

« Le désir ne naît pas seulement de la chimie des peaux ou des cellules mais de l'obsession de la répétition. » 

Paul Nizon

Menatplay #


Menatplay #
... ou l'art (pornographique) de l'obsession (!)

mardi 20 novembre 2012

© kOLya par Eric Lacombe



... il y a une petite créature à trois yeux qui vit dans la tête d'Eric Lacombe, une créature qui s’exprime exclusivement dans l'obscurité (...)

© kOLya par Eric Lacombe
http://monstror.blogspot.com/

lundi 19 novembre 2012

© Jean-Michel Boulaire

© Jean-Michel Boulaire

Björk

I shuffle around the tectonic plates in my chest
You know I gave it all trying to match our continents
To change seasonal shift to form a mutual core
As fast as your fingernail grows the Atlantic ridge drifts
To counteract distance, you know I gave it all
Can you hear the effort of the magnetic strife?
Shuffling of columns to form a mutual core (...)

jeudi 8 novembre 2012

© Lucy Glendinning

© Lucy Glendinning
Stick me in my heart so I feel it
Take me with your tears so I feel it
Sharing all your love
Now I feel it

Stick me in my heart (...)

mercredi 7 novembre 2012

© Modern Heroes by Mauro Perucchetti

© Modern Heroes by Mauro Perucchetti

Débaptisation

Si vous jugiez l'Eglise catholique hostile, agressive, antipathique, en opposition avec des sujets d'actualité sociétals ... tout en respectant la foi de chacun, je vous indique une démarche simple et pleine de sens, la "débaptisation" (afin de ne plus être compté comme membre de l'Église) ... je glisse un lien de lettre type et vous invite à entamer cette formalité : http://f.s.f.free.fr/debapteme.htm

samedi 3 novembre 2012

De mille saveurs
Une seule me touche
Lorsque tes lèvres
Effleurent ma bouche

AaRON

mardi 30 octobre 2012

© Louis Maucout & Mathias Astua


... tout contre Jacques
il n'y a pas de mot,
juste mes larmes qui t'accompagnent

à la mémoire d'André Le Vot

jeudi 25 octobre 2012



Tous les baisers reçus
Savais-tu qu'ils duraient
Qu'en se mordant la bouche
Le gout en revenait (...)

lundi 22 octobre 2012

La Princesse Angine

- Est-ce encore loin ?
- Voyez vous-même.
Le Chancelier déplia une grande carte qui se trouvait sous une armoire.
- Nous sommes ici.
Il désigna de son ongle ras un endroit situé à droite en dehors de la carte.
- Nous nous rendons là.
Il indiqua un autre point hors de la carte, mais à sa gauche.

Roland Topor

mercredi 17 octobre 2012



Il pleut sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin (...)

mardi 9 octobre 2012

White Rabbit

One pill makes you larger
And one pill makes you small,
And the ones that mother gives you
Don't do anything at all.
Go ask Alice
When she's ten feet tall.
And if you go chasing rabbits
And you know you're going to fall,
Tell 'em a hookah smoking caterpillar
Has given you the call.
Call Alice
When she was just small.
When the men on the chessboard
Get up and tell you where to go
And you've just had some kind of mushroom
And your mind is moving low.
Go ask Alice
I think she'll know.
When logic and proportion
Have fallen sloppy dead,
And the White Knight is talking backwards
And the Red Queen's "off with her head!"
Remember what the dormouse said:
"Feed your head. Feed your head. Feed your head

Jefferson Airplane 

samedi 1 septembre 2012

Bon ... je m'éclipse tout septembre

à bientôt

ne faites pas trop de bêtises ...

lundi 27 août 2012

... je pense à Jacques, Martine, J.P. (à la maladie qu'on terrasse) je pense à Fuku, à Riot, à ce qui m'entoure (devant mon écran FULL HD) je pense à Agnes et Chloé qui sont à Berlin, à la perspective d'un soleil brûlant sur ma peau, à Charlotte qui est loin, à Lou qui parle tout le temps mais que j'aime quand même, au temps qui passe, à ma place dans le paysage, à mon inlassable et incommensurable besoin d'aimer et d'être aimé, je pense, je pense, je pense (...)

mardi 21 août 2012


Girl Gone Wild


I know, I know, I know
I shouldn't act this way
I know, I know, I know
Good girls don't misbehave
Misbehave
But i'm a bad girl, anyway
Forgive me

vendredi 17 août 2012

Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #

Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #

Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #
Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot # Pussy Riot #

mercredi 15 août 2012

dimanche 12 août 2012

Antony and the Johnsons - Cut the World

... j'ai envie de dédier ce clip à toutes les femmes libres #
... I want to dedicate this clip to all free women #



... et à toutes celles qui veulent le devenir #
... and all those who want to become #

This video may not be suitable for all audiences. Viewer discretion is advised.
Willem Dafoe, Marina Abramović, and Carice van Houten star in this quiet, violent clip.

vendredi 10 août 2012

FUCK POUTINE # FREE PUSSY RIOT



Liberté pour les Pussy Riot, 
groupe punk féministe russe, 
en taule pour blasphème 
NI DIEU NI MAÎTRE 
FREE FOR THE PUSSY RIOT

« Poutine, tu flippes ta race »
In Support of the 3 alleged members of the feminist punk band Pussy Riot, Maria Alekhina, Nadezhda Tolokonnikova and Ekaterina Samucevich.

Jugées depuis fin juillet, les trois punkettes russes du groupe Pussy Riot encourent une peine d’emprisonnement de trois ans pour avoir entonné une chanson anti-Poutine dans la cathédrale moscovite (!!!)

Verdict le 17 août

mardi 7 août 2012

... à tous ceux qui sont à part, qui fonctionnent autrement, qui ne coulent pas dans le moule qui leur est destiné : il sera surement plus difficile de Vous aimer, cela demandera beaucoup plus d'efforts, de persévérance, d'endurance ... et c'est vrai que Vous allez passer par des phases qui n'offriront que singularité, mais Vous verrez : c'est Vous qui connaîtrez l'indicible ... croyez-moi, au bout du chemin, n'est que Volupté (!)

je pense à Vous ma chère A.

kOLya (août 2012)

mercredi 1 août 2012

mardi 31 juillet 2012

Nothing is wasted and life is worth living
Heaven is nowhere, just look to the stars
There is a day that is yours for embracing
Everything's nothing, and nothing is ours
Nothing is wasted and life is worth living
Heaven is nowhere, just look to the stars
There is a day that is yours for embracing
Everything's nothing, and nothing is ours

Hot Chip

mardi 24 juillet 2012

I feel you
Your sun it shines
I feel youWithin my mind
You take me there
You take me where
The kingdom comes
You take me to
And lead me through Babylon (...)

DEPECHE MODE

samedi 21 juillet 2012

The fluid flows the seed grows and life goes onAnd the fight goes on in this the Babylon we carry onSurviving striving taking everyday wtaching time go byAnd I tangle with stress feel strain from stressMan made hell yes in a recess less I be mistakenI be taking all the ways life heralding the harkI embark like a light in the dark

ARCHIVE

mercredi 18 juillet 2012

flesh # flesh # flesh # flesh # flesh # flesh # flesh #
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mardi 17 juillet 2012

© Nobuyoshi Araki


Mes photos c'est mon journal, un point c'est tout. Et toute photo n'est rien d'autre que la représentation d'un jour unique. Et ce jour unique contient à la fois le passé et la projection de l'avenir.

Nobuyoshi Araki

samedi 14 juillet 2012

. il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se . il se

mercredi 11 juillet 2012

dimanche 8 juillet 2012

GEMIR v. intr. Geindre de façon plaintive et prolongée en percevant l'imminence de la jouissance orgastique.
« La beauté pantelante gisait sous lui, haletant, gémissant, soupirant, gémissant encore, et laissait parfois un cri lui échapper comme la caresse trop forte du plaisir la poussait au-delà de ses derniers retranchements...» Anaïs Nin

jeudi 5 juillet 2012

Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir / Influence / Plaisir

mardi 26 juin 2012

Mes tableaux sont sans objet ; mais comme tout objet, ils sont l’objet d’eux-mêmes. Ils n’ont par conséquent ni contenu, ni signification, ni sens ; ils sont comme les choses, les arbres, les animaux, les hommes ou les jours qui, eux aussi n’ont ni raison d’être, ni fin, ni but. Voilà quel est l’enjeu.

Gerhard Richter

dimanche 24 juin 2012

© kOLya


Les maîtres ☆ du désordre
Quai Branly Paris / 2012

Dans la plupart des cultures, des traditions mettent en scène des forces contraires qui se disputent le monde en un combat nécessaire et sans fin. Tout ordre, y compris l’ordre divin, est fondamentalement imparfait, limité, menacé d’implosion. Cette conscience du désordre semble être commune à toute civilisation et les forces perturbatrices, nécessaires à l’équilibre de l’univers et à sa continuité.

Exposition du 11 AVRIL AU 29 JUILLET 2012


lundi 18 juin 2012

You could be my unintended choice
To live my life extended
You could be the one I'll always love

You could be the one who listens
To my deepest inquisitions
You could be the one I'll always lov ... MUSE

jeudi 14 juin 2012

© Kiki Smith


il n'y a pas de moment plus inacceptable lorsqu'on apprend qu'une personne qu'on aime est tombée malade ... je pense à M.... très fort

lundi 11 juin 2012

mercredi 6 juin 2012


Godard

1- Il faut faire des films politiques.
2- Il faut faire politiquement des films.
3- 1 et 2 sont antagonistes, et appartiennent à deux conceptions du monde opposées.
4- 1 appartient à la conception idéaliste et métaphysique du monde.
5- 2 appartient à la conception marxiste et dialectique du monde.
6- Le marxisme lutte contre l'idéalisme, et la dialectique contre la métaphysique.
7- Cette lutte, c'est la lutte de l'ancien et du nouveau, la lutte des idées nouvelles et des anciennes.

Jean-Luc Godard

dimanche 3 juin 2012

© kOLya by Lou Stein


K. avait sans doute contemplé longtemps cette belle vision immuable et triste mais il s'était certainement endormi car lorsqu'il sursauta, réveillé par une voix puissante, sa tête reposait contre l'épaule du vieil homme à côté de lui (...)

Franz Kafka - Le château

dimanche 13 mai 2012

Moi... moi j'aime
Un connard
C'est un vrai connard
Oui, je l'aime
C'est ma plus belle histoire
Moi, j'aime un connard
C'est un vrai connard
T'en mèle pas
C'est ma plus belle histoire (...)
RoBERT

jeudi 3 mai 2012

3 MAI 2012

Aujourd'hui est une date anniversaire très importante pour moi, une date qui compte, aujourd'hui cela fait 19 ans que je chemine à vos côtés, près de Vous, contre Vous, 19 ans que votre regard se pose sur moi, aimant, bienveillant ...  rien n'a plus d'importance à mes yeux. Vous êtes mon souffle, ma colonne, mon connard, ma raison, mon délire, mon espoir ... dites-moi encore que Vous ne pouvez vivre sans moi : Vous êtes ma vie (...)

dimanche 29 avril 2012

La chose, qui attendait, s'est alertée, elle a fondu sur moi, elle se coule en moi, j'en suis plein. - Ce n'est rien: la Chose, c'est moi. L'existence, libérée, dégagée, reflue sur moi. J'existe.
J'existe. C'est doux, si doux, si lent. Et léger: on dirait que ça tient en l'air tout seul. Ça remue. Ce sont des effleurements partout qui fondent et s'évanouissent. Tout doux, tout doux. Il y a de l'eau mousseuse dans ma bouche. Je l'avale, elle glisse dans ma gorge, elle me caresse - et la voila qui renaît dans ma bouche, j'ai dans la bouche à perpétuité une petite mare d'eau blanchâtre - discrète - qui frôle ma langue. Et cette mare, c'est encore moi. Et la langue. Et la gorge, c'est moi.
Je vois ma main, qui s'épanouit sur la table. Elle vit - c'est moi. Elle s'ouvre, les doigts se déploient et pointent. Elle est sur le dos. Elle me montre son ventre gras. Elle a l'air d'une bête à la renverse. Les doigts, ce sont les pattes. Je m'amuse à les faire remuer, très vite, comme les pattes d'un crabe qui est tombé sur le dos. Le crabe est mort: les pattes se recroquevillent, se ramènent sur le ventre de ma main. Je vois les ongles - la seule chose de moi qui ne vit pas. Et encore. Ma main se retourne, s'étale à plat ventre, elle m'offre à présent son dos. Un dos argenté, un peu brillant - on dirait un poisson, s'il n'y avait pas les poils roux à la naissance des phalanges. Je sens ma main. C'est moi, ces deux bêtes qui s'agitent au bout de mes bras. Ma main gratte une de ses pattes, avec l'ongle d'une autre patte; je sens son poids sur la table qui n'est pas moi. C'est long, long, cette impression de poids, ça ne passe pas. Il n'y a pas de raison pour que ça passe. A la longue, c'est intolérable... Je retire ma main, je la mets dans ma poche. Mais je sens tout de suite, à travers l'étoffe, la chaleur de ma cuisse. Aussitôt, je fais sauter ma main de ma poche; je la laisse pendre contre le dossier de la chaise. Maintenant, je sens son poids au bout de mon bras. Elle tire un peu, à peine, mollement, moelleusement, elle existe. Je n'insiste pas: ou que je la mette, elle continuera d'exister et je continuerai de sentir qu'elle existe; je ne peux pas la supprimer, ni supprimer le reste de mon corps, la chaleur humide qui salit ma chemise, ni toute cette graisse chaude qui tourne paresseusement comme si on la remuait à la cuiller, ni toutes les sensations qui se promènent là-dedans, qui vont et viennent, remontent de mon flanc à mon aisselle ou bien qui végètent doucement, du matin jusqu'au soir, dans leur coin habituel.
Je me lève en sursaut: si seulement je pouvais m'arrêter de penser, ça irait déjà mieux. Les pensées, c'est ce qu'il y a de plus fade. Plus fade encore que de la chair. Ça s'étire à n'en plus finir et ça laisse un drôle de goût. Et puis il y a les mots, au-dedans des pensées, les mots inachevés, les ébauches de phrases qui reviennent tout le temps: "Il faut que je fini... J'ex... Mort... M. de Roll est mort... Je ne suis pas... J'ex..." Ça va, ça va... et ça ne finit jamais. C'est pis que le reste parce que je me sens responsable et complice. Par exemple, cette espèce de rumination douloureuse:
j'existe, c'est moi qui l'entretiens. Moi. Le corps, ça vit tout seul, une fois que ça a commencé. Mais la pensée, c'est moi qui la continue, qui la déroule. J'existe. Je pense que j'existe. Oh! le long serpentin, ce sentiment d'exister - et je le déroule, tout doucement... Si je pouvais m'empêcher de penser! J'essaie, je réussis : il me semble que ma tête s'emplit de fumée... et voila que ça recommence:
"Fumée... ne pas penser... Je ne veux pas penser... Je pense que je ne veux pas penser. Il ne faut pas que je pense que je ne veux pas penser. Parce que c'est encore une pensée."
On n'en finira donc jamais?
Ma pensée, c'est moi: voilà pourquoi je ne peux pas m'arrêter. J'existe par ce que je pense... et je ne peux pas m'empêcher de penser. En ce moment même - c'est affreux - si j'existe, c'est parce que j'ai horreur d'exister. C'est moi, c'est moi qui me tire du néant auquel j'aspire: la haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister, de m'enfoncer dans l'existence. Les pensées naissent par derrière moi comme un vertige, je les sens naître derrière ma tête... si je cède, elles vont venir la devant, entre mes yeux - et je cède toujours, la pensée grossit, grossit, et la voilà, l'immense, qui me remplit tout entier et renouvelle mon existence. (...)
Je suis, j'existe, je pense donc je suis; je suis parce que je pense, pourquoi est-ce que je pense? je ne veux plus penser, je suis parce que je pense que je ne veux pas être, je pense que je... parce que... pouah!


Jean-Paul Sartre - La Nausée

mercredi 25 avril 2012

c'est étrange : cette acceptation du score écoeurant du FN, cette résignation nationale, cet abracadabrantesque flirt avec un corps electoral qui flirt lui même avec le quotient intellectuel d'une mouche (...) c'est étrange : de constater que dans la captiale et sa région, le FN obtient un score très moyen, alors que dans l'Aude, en Eure et Loir, en Champagne Ardenne, en Corse, le populisme réalise plus de 20% (...) c'est étrange : un futur ex-président qui s'époumone d'obscénité en obscénité, et qui n'hésite pas à brailler qu'il est l'ami du peuple, alors qu'il est le principal responsable de la percée avilissante du FN (...) c'est étrange : d'imaginer une seule seconde que l'extrème droite pourrait incarner demain les "valeurs" de la droite dite Républicaine, et prendre ainsi le pouvoir (...) c'est étrange de consater que l'histoire se répète toujours, inlassablement, encore et encore ... et que l'homme néglige sa mémoire

kOLya

mardi 24 avril 2012

STAR 2.0



ça peut être fatal de trouver son étoile ...
music by Carl Phaser - Domination
STAR 2.0 - vidéo by kOLya © 2012

lundi 23 avril 2012

Que sommes-nous d’humanité dégradée, avilie, échouée sur le galbe naissant du sein d’une fillette à peine assassinée. Saurons-nous un jour, une minute, un instant, penser tzigane, juif, communiste, homosexuel, palestinien, indien, noir, tamoul, kurde, handicapé… Dans la pâleur de l’aube, la parole hésite entre silence et résistance. Chaque homme pourtant, chaque homme qui aime vraiment, chaque homme qui meurt vivant, est une victoire, une promesse de rose, une espérance. Que sommes-nous d’humanité quand le monde obscène accroche à ses chemises brunes nos ultimes étreintes. Les loups lentement équivoquent. Nous les crabes finissons par nous taire. Seuls nos yeux damiers pourpres recomposent nos villes malades. Demain, aujourd’hui déjà, mille utopies claires et brutales alluvionnent nos âmes. Tendrement l’hirondelle se distingue du vautour… René Char

mardi 17 avril 2012

.. et je la vois partir au loin,
l'ombre calme de mon impuissance,
l'ombre glaçée d'un souvenir d'aurore,
je la vois partir et je me soumets ... affichant ma plus digne tristesse

... and I see from afar,
the dark quiet of my helplessness,
Chilled shadow of a memory of dawn,
I see it from and I submit ... displaying my most worthy sadness

kOLya

© kOLya

© kOLya
Il parlait à ses rêves comme on parle à ses morts
Et je garde la blessure de ses gestes de sang,
comme on garde en mémoire le parfum de l’amant
Et la foule ne voit que ses yeux qui s’engagent,
alors même qu’ils s’éteignent au milieu des sourires
Il parlait à ses rêves comme on parle à ses morts

Michel Giliberti

vendredi 13 avril 2012

Être fort, c'est résister. C'est difficile, c'est éprouvant et c'est tous les jours, mais on peut y arriver, surtout quand on est deux. Mais si tu es trop lâche pour trouver le courage de te battre, disparais. Si je ne parviens pas à te convaincre que tu appartiens à ce monde, qui le pourra ? Mais si tu choisis de ne pas te battre, n'espère pas que je pleure ou que je me lamente sur toi (...)

Buffy contre les Vampires

mardi 10 avril 2012

- Vous avez le droit d'être de droite monsieur, ne me jouez pas ce couplet de l'homme indigné qui cherche une parade pour légitimer son candidat (!). Et moi j'ai le droit de mépriser (infiniment) Nicolas Sarkozy, pour s'être fait passer pour un président pendant cinq années (...) et j'espère ouvertement qu'il perdra ces Élections et se dissoudra dans le temps ... pour toujours

kOLya

lundi 9 avril 2012

FRAGILE


FRAGILE (adjectif : susceptible de se briser facilement)
Parental Advisory/explicit content - vidéo by kOLya © 2012

lundi 2 avril 2012

I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your loveI’m addicted to your love I’m addicted to your loveI’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love I’m addicted to your love (...)
Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime (...)
Aung San Suu Kyi
Ainsi quand de leurs loges ils se sont élancés, les quadriges de chevaux augmentent tour à tour leur vitesse ; en vain le cocher tire sur les guides ; les chevaux l'emportent et l'attelage reste sourd à ses rênes.
Virgile

jeudi 29 mars 2012

Si tu aimes les goûts amers
Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres
Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre
Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide
Vide, mon enfant

Benjamin Biolay

mardi 20 mars 2012

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mercredi 14 mars 2012

Icare chute, mais alors on oublie que Dédale vole : c'est lui le premier aviateur. Dédale précède son fils; il a préparé le plan de vol, dispensé des conseils et, s'élançant depuis la Crète, il survole la Méditerranée : l'inventeur du labyrinthe est aussi l'inventeur de l'aviation, il est celui qui réussit à s'élever dans le ciel sans chemin. En architecte il lance ces passerelles transparentes qu'empruntent désormais les avions, traçant d'invisibles labyrinthes.
Alain Borer
Il s'agit de faire le tableau d'une sourde oppression que toutes les sphères sociales exercent les unes sur les autres, d'une maussaderie générale mais inerte, d'une étroitesse d'esprit faite d'acceptation et de méconnaissance, le tout bien encadré par un système de gouvernement qui, vivant de la conservation de toutes les vilenies, n'est lui-même que la vilenie au gouvernement.
Karl Marx

jeudi 8 mars 2012

Je suis une réflexion photographiant d'autres réflexions à l'intérieur de réflexions. C'est une mélancolique vérité, mais je dois toujours échouer.
Duane Michals

mardi 6 mars 2012

Il était une fois un pays qui refermait tous les pays du monde ; et dans ce pays il y avait une ville qui incorporait toutes les villes du pays ; et dans cette ville il y avait une rue qui réunissait en elle toutes les rues de la ville ; et dans cette rue il y avait une maison qui abritait toutes les maisons de la rue ; et dans cette maison il y avait une chambre, et dans cette chambre il y avait un homme, et cet homme riait, riait, et nul n'avait jamais ri comme lui.
Rabbi Nahman de Bratslav

lundi 27 février 2012


Après avoir été en contact avec une mystérieuse substance, trois lycéens se découvrent des super-pouvoirs. La chronique de leur vie qu’ils tenaient sur les réseaux sociaux n’a désormais plus rien d’ordinaire…D’abord tentés d’utiliser leurs nouveaux pouvoirs pour jouer des tours à leurs proches, ils vont vite prendre la mesure de ce qui leur est possible. Leurs fabuleuses aptitudes les entraînent chaque jour un peu plus au-delà de tout ce qu’ils auraient pu imaginer. Leur sentiment de puissance et d’immortalité va rapidement les pousser à s’interroger sur les limites qu’ils doivent s’imposer… ou pas !
2012 - Réalisé par Josh Trank

vendredi 24 février 2012

C'est cela l'exil, l'étranger, cette inexorable observation de l'existence telle qu'elle est vraiment pendant ces longues heures lucides, exceptionnelles dans la trame du temps humain, où les habitudes du pays précédent vous abandonnent, sans que les autres, les nouvelles, vous aient encore suffisamment abruti.
Céline

dimanche 19 février 2012

Du fond de mon donjon je t'accueille
Du fond de mon donjon je respecte ta peur
Au fond de mon donjon j'habite
Je ne sais pas si je te souhaite du bien
Vieille chanson de prison

mardi 14 février 2012

vendredi 10 février 2012

Car vos idées sont terribles et vos cœurs faibles. Vos pitiés, vos cruautés sont absurdes, sans calme, comme irrésistibles ... Enfin vous craignez le sang, de plus en plus. Vous craignez le sang et le temps.

Paul Valéry

mardi 7 février 2012

Je suis fidèle compagnon
Et toujours le retrouverai
En Toscane ou en Avignon
En toute force visionnaire
Et dans l'étoile que voilà
S'il monte ou chute je ne sais
Mais au passage il a laissé
Une ouverture dans le ciel
Par où te voir toujours ... et dans quelques heures près de toi

lundi 6 février 2012

Harald Kreutzberg & kOLya


© Harald Kreutzberg,1929 - kOLya, 2012
cette photographie est ardemment dédiée à Orphane