lundi 19 décembre 2011

L'homme se développe actuellement comme un ver de terre: un tuyau qui avale de la terre et qui laisse derrière lui des petits tas. Si un jour la terre disparaît parce qu'il aura tout mangé, il ne faudra pas s'en étonner.

Andreï Tarkovski

vendredi 16 décembre 2011

Daniel Darc : J'irai au Paradis


Daniel Darc : J'irai au Paradis.
" Le côté esthétique est important pour cacher la noirceur..."

mercredi 7 décembre 2011

Quand je rentrais à la maison, maman ne me demandait même plus : "as-tu passé une bonne journée ?", mais : "combien de fois as-tu pleuré aujourd'hui ?". Je comptais sur mes doigts et je répondais en me grattant le ventre de honte : "8 fois ! Ouiiin !". Et c'était tous le jours comme ça.
Maman n'a jamais essayé de me consoler. Son leitmotiv, c'était : "Encaisse !"

Osamu Tezuka

dimanche 4 décembre 2011

Dear Artists Participants,

First of all, thank you for your patience, the reviewing process was very long, that is why we were unable to send the results earlier.
The Festival Committee has carefully reviewed all the 740 submissions received.We are each year very glad of the great number of entries and the rising overall quality level of the work.
As announced previously in the regulations, 60 submissions have been selected for the second round.
We are sorry to inform you that your submission has not been selected for the second round.
We thank you sincerely very much for having submitted your work and wish you the very best for 2012 and beyond,

The Festival's Photography Department Committee

lundi 28 novembre 2011

lundi 28 novembre 2011

...il est des circonstances, il est des instants, d'une vie qui avance, toujours, qui ne renie rien mais qui regarde l'horizon, avec envie, avec appétit, et j'avance sur ce chemin, un peu plus libre qu'hier, un peu plus serein, ma créativité n'arrêtera surement pas sa course, elle cheminera elle aussi ... et je me pose aux portes de cet hiver qui s'annonce chaud, qui distille la douceur du sud (où je m'apprête à franchir un cap)

mardi 22 novembre 2011

Danielle Mitterrand - 1924/2011

Au fil des jours, dans l'existence de chaque individu, se tisse la certitude que son sort n'est pas indépendant de celui de ses contemporains. Que ce qui le concerne nous concerne tous.

Danielle Mitterrand

vendredi 18 novembre 2011

J'ai sans cesse rêvé d'un pays sans hommes, sans climat, sans idéaux, sans terre ni astres, qui ne ressemblerait ni à la vie ni même à la mort. Un royaume de brume vaguement argentée sur lequel, ensorcelé par la tentation d'une inexistence féerique, je fixerais mon regard.

Cioran

mercredi 16 novembre 2011

Autant qu'une vie en cavale
prévoir un grand départ
aussi fatal qu'une oeuvre d'art

André Velter

mardi 15 novembre 2011

Calacas - Zingaro


Préparez-vous à entrer dans une danse de l’âme joyeusement macabre, déroulée sous vos yeux autant qu’au-dessus de vos têtes. Un double carnaval endiablé mené au son du tambour des chinchineros, des fanfares mexicaines et des orgues de Barbarie. Avec encore et toujours le cheval, le plus sûr animal psychopompe qui soit comme passeur, coursier, messager et ange gardien...

vendredi 11 novembre 2011

samedi 5 novembre 2011

KOLIA de Perrin Leblanc

Kolia est né dans un camp de travail de Sibérie orientale en 1937. Très jeune, il fait la connaissance de Iossif, un détenu originaire d'Europe de l'Ouest qui lui transmet les rudiments pour survivre au bagne et lui enseigne le calcul, le russe et le français, avant de disparaître comme la plupart des êtres qui ont habité cette prison à ciel ouvert. Libéré à la mort de Staline, Kolia apprend à vivre dans la société soviétique. II devient clown blanc dans un cirque à Moscou, y trouve le réconfort d'une famille et connaît le succès jusqu'à l'implosion (le l'URSS. Mais le souvenir de Iossif et du goulag le hantera toute sa vie. Kolia, c'est le roman d'un homme et de son double circassien, le clown prestidigitateur au visage blanc et aux traits redessinés pour la piste. Puis c'est le récit d'une amitié fondamentale et inachevée, fil rouge dans l'histoire de cet homme que la violence du monde n'a pas cassé.

Perrin Leblanc est née à Montréal en 1980. Kolia est son premier roman. Gallimard

mardi 1 novembre 2011

Il est là, devant nous mais aussi devant lui-même, en train de se masturber. Son corps est acéré comme les plans d'une sculpture gothique et, sur un visage cerné de noir, pèse une angoisse que, jamais peut-être, l'art n'était parvenu à faire jaillir si violemment.

(Egon Schiele/Thomas Schlesser)

dimanche 23 octobre 2011

lundi 17 octobre 2011

Olivia Louvel, ō, Music For Haïku


# downs or "Chichi-haha no"

haïku by Bashō (1644-1694)
"chichi-haha no
shikiri ni koishi
kiji no koe"
"Mon père et ma mère
sans cesse je pense à eux
le cri du faisan"

music composed & produced by Olivia Louvel
visual by Louve, filmed on the downs in West Sussex

samedi 15 octobre 2011

Je crois que je suis en train de vivre les plus beaux instants de ma vie, vibrants instants où se conjuguent sans excès mes projets, ma créativité, l'amour (...) un va et vient qui je l'espère ne s'arrêtera jamais ... jamais

samedi 3 septembre 2011

septembre 2011

Demain je quitte Paris pour un moment (retour prévu le 3.10.11)
Je ne sais pas si j'aurai une connexion (et c'est peut-être mieux ainsi)
à plus tard (...)

Tomorrow I leave Paris for a moment (return 3.10.11)
I do not know if I have an Internet connection (maybe better that way)
see you later (...)

lundi 22 août 2011

A dream within a dream

Take this kiss upon the brow!
And, in parting from you now,
Thus much let me avow
You are not wrong, who deemT
hat my days have been a dream;
Yet if Hope has flown away
In a night, or in a day,
In a vision, or in none,
Is it therefore the less GONE?
ALL that we see or seem
Is but a dream within a dream.

I stand amid the roar
Of a surf-tormented shore,
And I hold within my hand
Grains of the golden sand
How few ! yet how they creep
Through my fingers to the deep,
While I weep_while I weep!
O God! Can I not grasp
Them with a tighter clasp?
O God! Can I not save
ONE from the pitiless wave?
Is all that we see or seem
But a dream within a dream?

Edgar Allan Poe

mercredi 17 août 2011

Dans le secret des miroirs

"Elle ne s'appartient pas, rien ne va avec rien -ses cheveux, son sourire, sa voix, sa démarche, son pull, ses chaussures... Tout a été assemblé au hasard, et je sens la possibilité immédiate que tout -cheveux, démarche, membres, chaussettes militaires -, oui tout s'envole. Laissant quoi ? Peut-être juste le sourire."

Irvin Yalom

mercredi 10 août 2011

"Mon très cher papa
Cette fois, c'est fini; à huit heures, je serai fusillé... Je n'ai pas peur de mourir, mais je crains pour vous que j'aime tant... Encore une fois, merci, mon cher papa, pour tout ce que tu as tenté pour moi. J'ai l'impression qu'on a été très sévère avec moi. Mais je mourrai bravement, sois en assuré..."

Bernard Courtault, Mont-Valérien, 3 novembre 1943

jeudi 4 août 2011

Tout ce que nous voyons ou croyons, n'est qu'un rêve dans un rêve.

[Edgar Allan Poe]

mercredi 27 juillet 2011

björk - crystalline


directed by michel gondry.
written by björk.
published by universal music publishing ltd.
® 2011 björk overseas ltd/one little indian records ltd.

mardi 19 juillet 2011

He's
The beautifullest
Fragilest
Still strong
Dark and divine
And the littleness of his movements
Hides himself
He invents a charm
That makes him invisible
Hides in the air
Can I hide there too?
Hide in the air of him
Seek solace Sanctuary

vendredi 15 juillet 2011

Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse.
[Françoise Sagan]

mercredi 13 juillet 2011

bUtō



bUtō (danse & connaissance) vidéo by kOLya
music by UrbanKiss - © 2011
Un bras se lève.
Ce que je veux comprendre ?
La mort d'un million de fourmis.
Je veux comprendre la mort à Hiroshima.
Ce que je veux comprendre ?
La mort de mon enfant.
Je veux comprendre la mort de ma mère et la mort de mon père et...
je veux comprendre l'amour.
Je lève mon bras... Voici ma danse.
Rien que ça ?
Oui... rien que ça (...)

dimanche 10 juillet 2011

Le Rêve d'un Curieux

Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,

Et de toi fais-tu dire : "Oh ! l'homme singulier !"

- J'allais mourir. C'était dans mon âme amoureuse,

Désir mêlé d'horreur, un mal particulier ;


Angoisse et vif espoir, sans humeur factieuse.

Plus allait se vidant le fatal sablier,

Plus ma torture était âpre et délicieuse ;

Tout mon coeur s'arrachait au monde familier.


J'étais comme l'enfant avide du spectacle,

Haïssant le rideau comme on hait un obstacle...

Enfin la vérité froide se révéla :


J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore

M'enveloppait. - Eh quoi ! n'est-ce donc que cela ?

La toile était levée et j'attendais encore.

Charles Baudelaire

mardi 5 juillet 2011

© Claude Cahun



« Sous ce masque, un autre masque.
Je n’en finirai pas de soulever tous ces visages »
Claude Cahun

lundi 4 juillet 2011

Oui c'est ce que je veux ! Je veux qu'on voit tout, le grain de ma peau, ces rides naissantes, ce regard triste qui me domine, je veux qu'on voit ma beauté qui se tanne, le temps qui se pâme, et toutes ces aubes qui m'éloignent un peu plus de toi chaque jour, je veux qu'on me voit encore et toujours, dans ma superbe, et ma monstruosité...
kOLya

samedi 2 juillet 2011

lundi 27 juin 2011

© kOLya bUtō



Le bUtō, Butoh ou Ankoku Butoh "Danse des ténèbres", est une danse d'avant-garde inventée par Tatsumi Hijikata dans le Japon underground de 1959. Révolutionnaire, le bUtō voulait changer de nombreuses idées esthétiques et conservatrices et bousculer violemment l'establishment. Dans sa forme le bUtō s'opposait fortement à l'influence occidentale du ballet classique et de la danse moderne rnais aussi aux formes artistiques traditionnelles du Japon comme le Nô ou le Kabuki. Cette danse moderne provoqua un véritable choc, surgissant 14 ans après Hiroshima et Nagasaki, 14 ans après le traumatisme de la défaite de 1945 qui fut vécu comme un cataclysme politique, économique, social et culturel. Cette défaite, la première du Japon dans son histoire, l'a obligé à s'ouvrir en grand au monde occidental mais cela ne se fit pas sans mal, les deux mondes étant trop différents. Le mouvement de la « danse des ténèbres » préfigurait le soulèvement de la jeunesse japonaise contre les excès de cette influence, surtout américaine, subie pendant plus de 10 ans. Ce soulèvement social révélait un désespoir profond, le peuple japonais se sentait toujours envahi, déraciné, humilié et devait renouer avec ses ancêtres, avec son histoire profonde. Le butô devenait même une protestation contre le modernisme.


En quarante ans le bUtō révolutionnaire, dadaïste, marginal, s’est diversifié et a acquis une certaine reconnaissance à l'étranger avec notamment Carlotta Ikeda et Sankai Juku. Le statut du bUtō est donc maintenant ambigüe car s'il est reconnu à l'étranger, cela fait plus de 20 ans que Sankai Juku joue à Paris, il reste confidentiel au Japon et mal connu. Le bUtō n'échappa pas à un certain effet de mode de la part des européens et américains; aujourd'hui encore le japon fascine même s'il est difficile pour nous autres français de comprendre ce qui fonde ce pays. Dans les années 80 on assista à l'apparition du post-bUtō dans lequel les mouvements, résolument contemporains, expriment une révolte nouvelle.


Le bUtō, de Bu "la danse" et de To "fouler le sol" permet de communiquer avec la terre, les ténèbres, les forces cachées qui nous entourent, résidentes d'un univers parallèlle, tapies dans les profondeurs de la nuit. C’est un appel aux forces de l’au-delà. Il dévoile le caché, la mémoire ancestrale, ce qu'on appelle l'archéomémoire. C’est une danse qui relie la Mort à la Vie, un passage perpétuel du Néant à la Vie et de la Vie au Néant. La métamorphose de ces états est retranscrite par une lenteur extrême des mouvements, un dépouillement total de la Forme pour arriver à l’Etre profond. On dit souvent que le bUtō, c’est frapper ou griffer le sol du pied pour en faire jaillir les esprits, sortis de la Terre-mère, grande enfouisseuse de nos ancêtres. Les mots qui peuvent définir le bUtō : transe, lucidité, folie blanche, extase, gros plans de visages grimaçants, postures grotesques, corps blanchis, collection de difformités exotiques et inquiétantes.


Le bUtō est aussi l'expression de la nostalgie de la fusion terminée de l'homme et de la nature, du féminin et du masculin, de cette nostalgie dont on se souvient et qui fait souffrir.


Je ne saurai être sans bUtō (...)

jeudi 23 juin 2011

ma langue est énorme et inerte, elle barre le chemin aux mots, et les mots eux-mêmes s'évaporent aussitôt rassemblés; je cherche à me souvenir de ce que je voulais dire, mais tout se dilue, je...

mardi 21 juin 2011

© Luca Pierro

FUCK

Au fait : j'emmerde le politiquement correct, j'emmerde tous ces connards qui votent front national, j'emmerde les censeurs, le pape, la fête de la musique, j'emmerde les défenseurs du nucléaire, le divin enfant, les dîners mondains, j'emmerde mes voisins, la littérature qui se vend comme de la lessive, j'emmerde Jean-Pierre Pernaud et sa France profonde, j'emmerde les anarchistes, la viande BIO et PAS BIO, j'emmerde ces petites françaises qui mettent un voile pour exister, ces érudits qui déambulent dans Paris pour exister (bis), j'emmerde Christian Vanneste et sa soi-disante liberté d'expression, j'emmerde les biens-pensants, les livres sous plastique, la 5ème République, j'emmerde le cinéma français, les homophobes, les sushis congelés, j'emmerde ces premières petites rides qui apparaissent sur mon front, j'emmerde ceux qui m'emmerdent, j'emmerde les choses tel que je ne les conçois pas, j'emmerde tout ça ... et bien plus encore (!)

Tout ce qui compte, c'est de t'aimer TOI ... le reste : FUCK

jeudi 16 juin 2011

La première rencontre personnelle entre Schiele et Klimt date de 1910.
Schiele proposait modestement "un échange de dessin", pensant naïvement qu'il aurait bien offert plusieurs de ses dessins contre un seul de Klimt. Klimt lui répond : "Pourquoi diable voulez-vous faire un échange de dessins ? Vous dessinez bien mieux que moi ...", et accepte bien volontiers la propositions de Schiele.

dimanche 5 juin 2011

Une vieille dame autrichienne
Comme il n'en existe qu'à Vienne
Me loge et dans ma chambre
Tombent de pourpre et d'ambre
De lourdes tentures de soies
C'est beau à travers les persiennes
Je vois l'église Saint-Etienne
Et quand le soir se pose
C'est bleu, c'est gris, c'est mauve
Et la nuit par-dessus les toits
Que c'est beau Vienne
Que c'est beau Vienne ...
Barbara

samedi 4 juin 2011

Odilon Redon



Visage derrière les barreaux, vers 1880
Pastel et fusain64 x 56 cm

© Odilon Redon

mardi 31 mai 2011

... Seigneur ! Quand donc mettras-tu à notre portée les doux loisirs de l'inutilité ?
Cioran

mercredi 25 mai 2011

Le ver se recroqueville quand on marche dessus. C'est plein de sagesse. Par là il amoindrit la chance de se faire de nouveau marcher dessus. Dans le langage de la morale : l'humilité.
[Friedrich Nietzsche]

jeudi 19 mai 2011

lueur d'enfermement

l'enfermement physique, psychique, l'enfermement social, sociétal, l'enfermement créatif, vital (...) quelque chose qui me submerge et que je souhaite traduire très vite (!)

dimanche 15 mai 2011

J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres...
[Françoise Sagan]

mardi 10 mai 2011



Koï Nobori dans le ciel de La havane...
© Agnès Gavard - Cuba - Mai 2011 ♡

dimanche 8 mai 2011

# vanité #



Vanité des vanités, tout est vanité...
vidéo photo-graphic by kOLya
basé sur la collaboration photographique
Hann Reverdy + kOLya
© 2011

samedi 7 mai 2011

Tout ce qui produit un choc, en physique, subit une réaction égale à celui-ci, mais en morale la réaction est plus forte que l'action. La réaction à l'imposture est le mépris ; au mépris, la haine ; à la haine, l'homicide...
Giaccomo Casanova

mardi 3 mai 2011

18 ans

Aujourd'hui cela fait 18 ans que j'ai la chance d'avancer à vos côtés,
18 ans que je jouis de votre présence,
et construis ma vie (notre vie) en toute insouciance... merci

jeudi 28 avril 2011

La vie est supportable dans la mesure où elle recèle cet Indéfini que nous respirons et craignons. Ses côtés intelligibles, son trop-plein de sens nous assomme. Ce que nous savons d'elle inspire le bâillement ; ce que nous ignorons d'elle -l'espoir. Le secret de l'ennui ? la nausée du connu.

Cioran

dimanche 24 avril 2011

Je suis la plaie et le couteau !
Je suis le soufflet et la joue !
Je suis les membres et la roue,
et la victime et le bourreau ...
( Les Fleurs du Mal )

vendredi 22 avril 2011

« Piss Christ »




«Piss Christ» de Andres Serrano, lundi 18 avril 2011,
après avoir été vandalisé par un commando catholique/fasciste.