dimanche 6 juillet 2008


(...)... une douleur sourde traversa la nuque de Mademoiselle de Vénérande. Ses nerfs se surexcitaient dans l'atmosphère empuantie de la mansarde. Une sorte de vertige l'attirait vers ce nu. Elle voulut faire un pas en arrière, s'arracher à l'obsession, fuir... Une sensualité folle l'étreignit au poignet... Son bras se détendit, elle passa la main sur la poitrine de l'ouvrier, comme elle l'eût passée sur une tête blonde, un monstre dont la réalité ne lui semblait pas prouvée ...(...)


Monsieur Venus

Rachilde

Aucun commentaire: