En 2007, les Dairakudakan firent un triomphe à la MCJP (Maison de la Culture du Japon à Paris) avec une pièce de butô à la folie contagieuse, un bijou de féerie. Ils reviennent en force avec deux spectacles pour mieux fouetter nos imaginaires.
Tout comme on jette les déchets et les choses devenues inutiles dans le caniveau ou l’égout (« dobu » en japonais), dans les villes d’aujourd’hui on rejette, on cache les malades et les invalides. Mais dans une telle société, n’est-ce pas l’homme en général qui risque d’être mis au rebut ? À partir de ce constat, Takuya Muramatsu, membre de Dairakudakan depuis 1994, a conçu une chorégraphie pour treize danseurs dans laquelle on retrouve le mélange du sublime et du grotesque, l’humour cruel qui ont fait la renommée de la troupe dans le monde entier (...)
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